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The pages at the top of the blog contain historical information on the periods that interest me. They are primarily an aid to my poor memory, and not meant to be in any way exhaustive, nor necessarily correct.

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mercredi 1 avril 2015

Compte-rendu : du 19 juillet au 1er août 1431 (tours 7, 8, 9 et 10)

Contre toute attente, l'armée principale française (116 pts), qui avait retraversée la Meuse pour stationner à St. Mihiel, a volé l'initiative aux Bourguignons (101 pts) qui s'apprêtaient à traverser la même rivière plus au nord, à Sommedieue, pour s'emparer de la ville d'Etain sans défense.  Au milieu de matinée, le 19 juillet 1431, le choc a eu lieu.  Les Bourguignons sont en légère infériorité numérique, mais dispose comme souvent pendant cette campagne, d'un commandement largement supérieur (6 cartes contre 4).


Les Bourguignon ont attendu leurs ennemis dans une bonne position défensive, ancrée sur une rangée de collines à droite et des champs labourés à gauche.  Les Angevins ont déployé leurs redoutés Brigans au centre, pour s'engager rapidement dans les collines, leur chevalerie à droite et leurs hommes d'armes à pied sur le flanc opposé.


Dès l'attaque des Brigans au centre, les Bourguignons se sont rendus compte de leur erreur, en ne déployant aucune unité de chevaliers à pied dans ce secteur.  Il a été nécessaire d'envoyer la cavalerie à la rescousse.  Le général en chef à leur tête, les cavaliers ont repoussé les lanciers adverses mais un coup chanceux a tué le généra  Il a été rapidement vengé, l'un des généraux français ayant été tué à l'offensive suivante.

A droite, la chevalerie française s'est lancée dans une charge puissante [grâce à deux cartes "Charge Montée].  Une nuée de flèches et de carreaux [Assombrir le Ciel] a occasionné quelques pertes dans leurs rangs, mais pas assez pour éviter un carnage parmi les arbalétriers venus de Flandres.  A nouveau, une unité de cavalerie mené par un général bourguignon est venue à la rescousse, et encore une fois, après quelques succès, le général fut tué - le troisième de la journée !  Cela était suffisant pour dérouter l'armée bourguignonne.  Elle essuie une sévère défaite (7 unités contre 3 1/2), et doit replier avec 10 pertes (contre 4 chez les Angevins).

La nouvelle de cette défaite a engendré des hésitations dans les rangs Bourguignons [double 4 à l'activation pour l'armée devant Bar le Duc, ce qui lui a fait perdre son tour].  Cependant, ils ont réussi à faire traverser la Meuse à St. Mihiel par deux armées, avant que les Angevins puissent réagir, Pont à Mousson et sa région étant alors menacé.  Enfin, des fuyards de la bataille ont rejoint leurs camarades près de Vaucouleurs [double 6 à l'activation et un gain de 10 pts d'armée].

Les armées Bourguignons à St Mihiel et à Souilly ont décidé, au lieu d'attaquer leurs adversaires devant Sommedieue, de dévaster les deux villages.  La principale armée angevine a pu, en conséquence, retirer derrière la Meuse.  Loin encore de leur objectif de provoquer la levée du siège de Vaudemont par René d'Anjou, les Bourguignons sont passés à l'offensif à l'est.   Une nouvelle bataille a eu lieu à Goin, où des Bourguignons usés par une marché forcée ont affronté une armée française plus petite mais mieux commandée.


L'archerie picarde et surtout anglaise a tôt fait des ravages dans les rangs adverses, décimant les Brigans, l'artillerie et une unité de chevalerie.  La charge de la chevalerie française qui a démarré à droite avant de remonter progressivement la ligne bourguignonne jusqu'aux Anglais, a failli rétablir la situation.  Cependant, sur l'aile droite de l'armée bourguignonne, jusqu'ici totalement inactive, une flèche picarde a tué sur le champ le commandant-en-chef de l'armée angevine.
Les Français ont quitté le champ de bataille avec 14 pts de pertes.  Les vainqueurs ont en laissé 4.

Fin juillet 1431, l'armée bourguignonne a dévasté tous les villages à l'ouest de la Meuse, ainsi que Pont-à-Mousson et Goin.  Cependant, leurs troupes devant Bar-le-Duc, au pied du château assiégé de Ligny-en-Barrois, piétinent [échec des jets de ralliement sur deux tours].  C'est alors qu'une marche forcée de Souilly à Vaubecourt change la donne et ravive les espoirs de s'emparer de cette ville qui a tant résisté.  Néanmoins, Bar-le-Duc est devenu un point de ralliement évident pour l'armée angevine [double 6 lors de l'activation du général, soit 11 pts de renforts !].

L'armée bourguignonne campé au sud de la ville parvient enfin à s'organiser, mais doit maintenant affronter un adversaire de force supérieure.




Les Angevins choisissent un terrain accidenté pour le combat.  Les Brigans engageront au centre tandis que la chevalerie fera son œuvre sur les ailes.  La présence de piquiers flamands dans les rangs adverses surprend, et bloque un flanc qui, d'ailleurs, ne participera aucunement à la bataille.
Les Brigans souffrent sous les traits picards mais parviennent à la colline, appuyés par les arbalétriers mercenaires.  A droite, Brigans et tirailleurs ont permis l'approche de la chevalerie, mais sa charge sera peu efficace.  Les chevaliers bourguignons contre-chargent et bousculent leurs rivaux angevins, avant de s'enfoncer dans les unités bien entamées qui s'étaient repliées en dehors de la zone de combat.  Les pertes angevines s'accroissent.  D'autres chevaliers français massacrent à leur tour les chevaliers bourguignons; seul survit leur chef et sa garde rapprochée.  D'âpres combats sur la colline au centre de la position bourguignonne voit la victoire de la cavalerie du Duc, et l'armée française s'enfuit et laisse Bar-le-Duc à son sort.  Les français ont perdu 16 pts d'armée, les bourguignons 5.

Entouré par des armées bourguignonnes, le repli est impossible et l'armée angevine de Bar-le-Duc doit se rendre aux Bourguignons qui occupent Vaubecourt.

C'est au tour des Bourguignons  devant Sommedieue de pousser au nord, dans l'espoir de bousculer une armée angevine supérieure en nombre, puis prendre Jarny et Lorry lès Metz de revers.  Hélas, leur tentative échoue.

Les hérauts portent le lendemain la nouvelle au Maréchal de Bourgogne : Vaudemont est tombé entre les mains de René d'Anjou.

C'est donc une victoire angevine qui réécrit l'histoire et évite à René d'Anjou "la douloureuse besogne advenu à Bulgnéville" qui avait tant marqué sa vie le 2 juillet 1431. Les Bourguignons ont marqué 40 pts sur les 60 requis, mais avec 10 pts certains en plus (pour Bar-le-Duc) s'il y avait eu un onzième tour.

10 batailles ont été jouées, avec 5 victoires bourguignonnes et 4 victoires angevines, ainsi qu'une bataille indécise.  Cependant, les bourguignons ont perdu deux batailles critiques et, surtout, n'ont inversé la tendance générale qu'à partir du 6ème tour.  La première défaite, puis la résistance de Bar-le-Duc leur a beaucoup coûté.  Les pertes angevines ont été très lourdes (il ne leur restait que 197 pts, dont 25 en garnison, contre 344 pts pour leurs adversaires).


A la fin du 10ème tour

Le système de campagne fonctionne à merveille et Command & Colors Ancients offre une bonne simulation des batailles entre ces deux armées, que beaucoup oppose.  L'armée angevine s'appuie sur de la chevalerie montée et de l'infanterie légère, avec assez peu de tireurs de qualité, tandis que les archers forment le cœur de l'armée bourguignonne, renforcé par des chevaliers à pied et de la cavalerie.  Mon adaptation médiévale rend bien les différentes types de troupes présentes.

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