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This blog drags together, into one swirling maelstrom of crackling energy, my various wargames interests. There are links on the top right to my other blogs, each more calmly dedicated to one particular gaming universe.

I post on Fridays. The idea is that when I post a painted figure, it stays up for two weeks; a battle report, a terrain project, or a few lines on whatever happens to be the whim of the moment, is up for a week.

The pages at the top of the blog contain historical information on the periods that interest me. They are primarily an aid to my poor memory, and not meant to be in any way exhaustive, nor necessarily correct.

I hope this blog offers you much enjoyment and some inspiration !

vendredi 31 août 2012

Victoire Pyrrhique


PYRRHUS CONTRE ROME

Cette campagne retrace l'épopée de Pyrrhus, qui débarque en Italie tandis que Rome cherche à asseoir sa domination sur la péninsule.

Chacun des 8 tours de campagne représente 1 an, de -282 à -275. Sur une carte divisée en 10 provinces luttent Pyrrhus et Rome. Les règles de campagne sont ici.

Pour jouer les batailles, j'ai utilisé Art de la Guerre.


Pour accompagner le compte-rendu, voici les cartes à la fin de la phase diplomatique de chaque tour :




TURN 1  -282

La Campanie  rejoint le camp romain !

La Campanie (200 pts) et Tarente (200 pts) s’attaquent mutuellement.  La bataille a lieu sous les murs de Tarente.
Les Celtes agressent les Samnites, pas de bataille
Carthage agresse Syracuse, pas de bataille mais leur loyauté augmente de +1.
Rome (200 pts) s’attaque à Magna Greca (200 pts)

Campanie vs Tarente
Les Tarentins  devaient faire face à un adversaire qui, au demeurant, leur semblait bien supérieur en force avec une nombreuse infanterie lourde et une cavalerie pléthorique.  Ils ont opté pour une position défensive, rangé au centre autour de l’artillerie et, à gauche, appuyés sur une colline.  Une mission offensive était cependant dévolue à l’aile droite.
Les Campaniens avaient l’intention d’engager la bataille rapidement au centre, après avoir immobilisé les deux flancs ennemis grâce à l’action de la cavalerie.
Au final, les deux armées ont beaucoup manœuvré, l’aile droite grecque aspirant les hoplites italiens tandis que la cavalerie de l’armée campanienne poussa un coin entre le centre et l’aile droite ennemis.

Sur le flanc gauche de l’armée tarentine, les deux blocs d’infanterie moyenne s’étaient engagés, tandis que les nobles campaniens cherchaient le flanc adverse.  Ils en furent empêchés par la résistance opiniâtre des peltastes, des psiloi et de la cavalerie tarentine.  De même, sur l’autre flanc, l’action de la cavalerie campanienne fut entravée par la cavalerie lourde grecque et les tirs efficaces des archers et de l’artillerie.


Les Grecs ont ainsi pu engager le choc dans les meilleures conditions.  Les hoplites tarentins (infanterie moyenne) ont, au final, tenu la comparaison avec leurs adversaires (infanterie lourde), la seule différence étant dans la cohésion.


En revanche, après une heure d’un engagement féroce, la cavalerie italienne est enfin rentrée en action sur les deux flancs, avec pertes et fracas.  Les Campaniens ont fini par remporter une victoire décisive (niveau 4), 28 pertes à 16 (8 unités).

Rome vs Magna Greca
Confiant dans la victoire, l’armée de Rome a approché cette bataille avec une certaine nonchalance.  Le terrain s’est d’ailleurs trouvé à leur avantage, favorisant un front plus réduit.  Les Grecs ont pris l’initiative de l’attaque, non sans que les légionnaires eurent le temps de placer un embuscade sur leur flanc gauche.
Le plan romain : avancer très rapidement à gauche et assaillir l’aile ennemi ; la légion dédiée à cette tâche et placée en embuscade espérait même piller le camp adverse.  Au centre, contenir la phalange en s’appuyant sur le terrain.


Ce plan rencontra trois difficultés.  D’abord, le Consul a surestimé la largeur de son front.  Pour exacerber le problème, il a laissé un trop grand écart entre l’aile gauche et le centre.  Enfin, il fallait réagir très vite face à la poussée des peltastes grecs vers le champ au centre-gauche.  Les Romaines regrettaient amèrement d’avoir quitté le Latium sans leurs alliés tribales, plus aptes à combattre dans un tel terrain.
Au final, les Romains ont pu contenir les peltastes, grâce à l’action preste de leur cavalerie et l’avancée rapide des légionnaires.  Entre temps, la cavalerie grecque a opéré une marche rapide pour rabattre vers ce point chaud du champ de bataille, depuis leur position d’origine à gauche.
Tandis que le flanc gauche romain avançait au choc – choc au demeurant contenu par la phalange ennemie – la cavalerie grecque lui tomba sur son flanc, occasionnant de lourdes pertes.  D’autres escadrons, ayant piétiné la cavalerie romaine, ont pris position sur les flancs et l’arrière des deux autres légions.  Le Consul n’avait donc d’autre choix que d’engager le choc frontal.  Si les légionnaires se sont avérés individuellement supérieurs à leurs adversaires, le poids du nombre a fini par remporter la bataille pour les Grecs.


C’est une victoire décisive (niveau 4) pour les Grecs, 25 pertes contre 12 (6 unités).

TURN 2  -281

Pas de changement d’alliance, Tarente résiste à l’appel de Rome et la Campanie, malgré la défaite romaine, à l’appel de Pyrrhus.
Les Campaniens (200 pts) attaquent la Magna Graeca (200 pts).  Rome repose ses forces.
Les Samnites (200pts) agressent  Tarente (175 pts).  La bataille n’est pas jouée car sans conséquence (même si Tarente perd, l’armée de Pyrrhus est en route).  Un jet aléatoire inflige 1 niveau de pertes aux Samnites pour leur victoire décisive.
Les Carthaginois agressent à nouveau Syracuse, pas de bataille mais leur loyauté augmente de +1

Campanie vs Magna Greca
Les envahisseurs italiens, instruits des déboires des Romains, ont choisi un terrain susceptible d’écarter une bonne partie de l’immense phalange adverse de la bataille.  Les cités de la Magna Greca ont tôt révélé leur embuscade de 2.000 peltastes sur la colline ; les Campaniens n’ont pas hésité et ont lancé leur infanterie moyenne au combat.  Entretemps, la cavalerie italienne et celte s’est rabattue depuis le flanc gauche vers le centre, dans l’intention d’exploiter toute percée potentielle.


La lutte pour la colline était féroce ; dans un premier temps, les peltastes grecs ont vaincu, action qui a vu l’annihilation presque totale du corps droit campanien.  Puis l’arrivée de renforts a permis aux italiens de remporter la position.


En attendant, au centre-gauche de leur position, la phalange grecque s’était engagé progressivement, pour éviter que les Campaniens puissent profiter de leur poussée.  L’engagement était à nouveau farouche ; il a fallu à un moment donné l’intervention de l’élite de la noblesse campanienne pour combler les brèches dans les rangs italiens.
Les Grecs ont alors lancé l’engagement général, n’ayant certes pas d’avantage particulier mais celui de la masse.  Leurs calculs se sont révélés justes, car la phalange hoplitique a fini par arracher une victoire au goût âpre, 28 points à 20 (10 unités), soit une victoire marginale (niveau 2).
La Magna Greca n’a pas tout à fait perdu un tiers de son armée et dégrade donc de seulement 1 niveau de force.

TURN 3  -280

Pas de changement d’alliance.
Tarente et les Campaniens reposent leurs forces.
Les Samnites agressent Rome.
Pyrrhus (200 pts) attaque les Celtes Sénon (200 pts).
Les Romains (190 pts) devancent la situation en envahissant le Samnium (190 pts).

Les Samnites gagnent à nouveau un +1 en commandement.
L’armée de Pyrrhus récupère à 190 pts.

Pyrrhus vs Celtes
Cette bataille s’est jouée sur les deux ailes, l’infanterie lourde de chaque camp n’est venue au contact qu’à la fin de l’engagement.


A gauche, la nombreuse cavalerie gauloise, 2.000 en nombre, a rencontré une résistance acharnée, menée par les xystophoroi.  Un escadron de cavalerie thessalienne, pris de front, de flanc et de dos a résisté vaillamment pendant une heure de combats, avec l’inspiration de leur général ; ils ne sont rendus que lorsque celui-ci tomba, transpercé par une épée celte.
A droite, les guerriers gaulois, après avoir tendu une embuscade dans le champ, sont parvenus à se positionner sur le flanc des mercenaires italiens.  Leur assaut, combiné avec l’attaque frontal de la cavalerie a causé la mort de nombreux mercenaires ; pis encore, le camp de Pyrrhus fut pillé.  Ses éléphants, quant à eux, étaient neutralisés puis tués par les javeliniers gaulois.  L’engagement du général des mercenaires dans un corps à corps long et difficile n’aida pas, l’immobilisant pendant un long moment.


Avec les deux ailes enfoncés et le camp pillé, la phalange épirote n’a pas demandé son reste et a fui le champ de bataille sous les yeux des guerriers celtes.
Victoire celte totale (niveau 3), 22 pertes à 12 (6 unités).  Les Celtes perdent 1 niveau de force, Pyrrhus 2.

Rome vs Samnites
Les guerriers Samnites ont attendu les légions à la sortie d’un étroit défilé.  Bousculé par cette rencontre subite, le Consul n’a pas déployé son armée de façon optimale, avec une position défensive laissant trop souvent les hastati face aux terrains accidentés et les principes face aux guerriers adverses, contre lesquels ils étaient désavantagés.

Les Samnites ont exploité cette faille en attaquant l’allié Latin sur l’aile droite romaine.  Malgré l’appui des equites, ceux-ci n’ont pas résisté longtemps à la charge des féroces montagnards, ce qui a permis d’ailleurs une percée de l’unique escadron de cavaliers Samnites.  Sur l’autre flanc, les Romains, constamment sous pression, ont été incapables de faire bon emploi de leur infanterie légère, pourtant bien plus nombreuse.  L’envoi des principes et des triarii de la légion du flanc gauche vers le flanc droit – choix heureux au final, puisqu’il a permis de contenir la percée - a aussi absorbé considérablement l’attention de leur tribun.

Les pertes romaines et latines s’accumulaient lorsque le général adverse a décidé de l’engagement généralisé, dans des conditions qui lui étaient maintenant largement favorables.  Pour empirer la situation, le centre romain a montré très peu d’élan (perte de 5 engagements sur 5).

L’effondrement des légions n’a pas tardé.  Les pertes Samnites étaient très légères, avec 2 unités seulement.  Une victoire décisive (niveau 4) qui risque de troubler la loyauté des alliés de Rome…

  
TURN 4   -279

La Campanie (190 pts) attaque les Samnites (190 pts).
Rome (190 pts) attaque les Etrusques (200 pts).
Tarente (190 pts) attaque le Bruttium (200 pts).
Pyrrhus (190 pts) attaque les Celtes (190 pts)

Les Carthaginois agressent à nouveau Syracuse, pas de bataille mais leur loyauté augmente de +1

Campanie vs Samnites
Victoire Samnite, à 1 pt près !  (27 pts Campanie, 21 pts / 22 pour les Samnites).

Les Samnites ont perdu 9 unités sur 22, soit 18 points de démo : la victoire reste donc totale (niveau 3).

Les deux armées dégraderont de 2 niveaux de force.

Gênés par un terrain dense, dont une rivière infranchissable, les Campaniens ont avancé avec rapidité, comptant sur leur cavalerie qui ne craignait guère les fantassins ennemis. D’autres unités ont redéployé depuis la droite pour éviter la colline difficile.



Les Samnites ont réagi rapidement.  L’élite de leur force a marché du centre vers leur droite.  Pour couvrir ce mouvement, le centre a chargé, contactant l’infanterie lourde adverse.  Ce corps a du ensuite combattre l’infanterie et la cavalerie ennemie pendant deux longues tours avant d’être soulagé par le positionnement puis la charge des guerriers d’élite.  Ils ont beaucoup souffert mais ont, en récompense, vu la destruction totale de l’aile gauche campanienne et ce à temps pour permettre d’accueillir la cavalerie adverse dans les meilleures conditions.
A droite, la cavalerie campanienne a cherché à percer vers le camp.  Les Samnites ont retiré des troupes de la colline pour les jeter au fur et à mesure dans ce combat, ce qui a réussi à contenir l’ennemi.


La bataille a atteint son point culminant avec une prise de dos du flanc droit Samnite par la cavalerie campanienne, tandis que les Samnites étaient à deux doigts de piller le camp adverse.  Les Campaniens avaient alors réuni toutes les conditions pour arracher la victoire, mais les dieux n’étaient pas avec eux.

Rome vs Etrusques
Victoire romaine.

26 pertes Etrusques pour 14 pertes (7 unités) romaines.  Victoire totale (niveau 3).

Les Etrusques perdront 2 niveau de force, les Romains rien (1 niveaux mais moins leur règle spéciale).

Les Romains ont ancré leur flanc gauche sur une rivière ; à la surprise des Etrusques, ils ont déployé de la cavalerie sur l’autre rive.  Les Etrusques ont déployé avec leur dos au lac.


Les Romains ont repoussé leurs ennemis au-delà du fleuve et ont avancé au centre.  L’aile droite Etrusque s’est infléchi afin d’accueillir l’attaque.
A droite les principes ont été sacrifiés afin de bloquer la cavalerie étrusque.  Ce qui a permis au centre romain de déborder celui de son adversaire et, par ailleurs, piller son camp.
Le récit est ensuite vague, mais la cavalerie romaine a fini par prendre le centre Etrusque de revers.

Tarente vs Bruttium
Les deux armées se sont affrontées parmi les dernières collines pentues à la sortie d’une étroite vallée, terrain plus favorable dans l’ensemble aux Bruttiens qu’aux phalanges de Tarente.  Les hauteurs ont néanmoins offert un bel emplacement pour l’artillerie tarentine.

Les Italiens ont pris position derrière les crêtes et parmi les zones rocailleux, ce qui offrait à leur centre un ancrage solide.  Un corps à été déployé dans le but d’exécuter un large mouvement tournant à droite.

Les Tarentins ont décidé de porter leurs efforts sur l’aile droite en se servant de leurs hoplites légers et leurs peltastes.  Les hoplites lourds devaient bloquer tout accès au pied de la vallée, avec l’appui de la cavalerie.  Quant aux derniers peltastes, leur mission était d’harceler les ennemis sur les hauteurs.  L’artillerie et la cavalerie légère devait semer le désordre avec leurs traits.

Ce plan a fonctionné jusqu’au moment où la cavalerie bruttienne, plus nombreuse sur leur aile droite, réussit à battre ses adversaires.  Menacés, les peltastes ont été obligés de replier vers leur propre centre.  Pis encore, le camp tarentin était menacé, ce qui a nécessité l’envoi des troupes pour retarder l’avance ennemie.



Entretemps, les Bruttiens avaient besoin de renforcer leur propre aile gauche, où les pertes étaient nombreuses.  Le désordre crée par les tirs ennemis rendait vital des ralliements ; du coup, une division fut envoyée depuis le centre.  La cavalerie tarentine s’avéra capable, néanmoins, de passer entre les mailles du filet et menacer, à leur tour, le camp italien.

Menacés d’encerclement, les hoplites dans la vallée ont décidé de charger leurs ennemis qui débouchaient enfin sur leurs positions.

Au sein d’un engagement dorénavant généralisé, les deux camps sont tombés l’un après l’autre.

Au final, ce sont les Tarentins qui ont cédé, avec 25 points de démoralisation, contre 26 pour les Bruttiens (sur 28).

Les Bruttiens ont perdu 10 unités (camp compris), soit une victoire marginale pour eux (niveau 2).

Les Tarentins perdent 2 niveaux de force, les Bruttiens également.

Pyrrhus vs Celtes
Une nouvelle victoire décisive pour les Sénons, avec 10 pertes (5 unités détruites) vs. 21.

Pyrrhus dégrade de 2 niveaux de force, les Sénons (avec 5 pertes sur 23), d’1 niveau.


La bataille s’est engagée dans un terrain relativement accidenté, avec notamment une grande plantation sur le flanc droit des Celtes, dans lequel se sont embusqués des guerriers Senon.  La cavalerie des deux armées s’est déployée, à l’origine, autour de ce même flanc.
La difficulté pour Pyrrhus était de bloquer toute sortie de la plantation sur le flanc gauche de sa phalange – mission confiée à la cavalerie - et par la même occasion, protéger son flanc droit contre la menace de la cavalerie lourde celte, qui s’est rapidement déplacé derrière la ligne de bataille.  Enfin, il fallait ménager une armée de petite taille, fragile.


Suite à des efforts considérables, l’attaque Sénon venant de la plantation a été contenue, mais cela a mobilisé des forces conséquentes.  La phalange s’est retrouvée débordé par les guerriers ennemis, du coup plus nombreux.  L’éléphant a échoué dans sa mission de premier choc ; la phalange n’a guère brillée.  La cavalerie lourde celte a pu engager dans des conditions favorables, avec des guerriers Samnites en face.


En dépit d’un démarrage favorable à l’engagement – les Celtes avaient 4 unités perdues pour 1 seule chez leurs adversaires, l’armée de Pyrrhus s’est effondrée.

TURN 5   -278

Beaucoup de mouvements diplomatiques.  Profitant du désarroi de Pyrrhus en territoire celte, le Sénat persuade les Grecs de la Magna Greca de signer une alliance perpétuelle.  Entre temps, les ambassadeurs du roi d’Epire gagnent l’alliance des Campaniens, épuisés par leurs guerres répétées avec le Samnium.  Enfin, Syracuse se rallie à Pyrrhus et fait appel à son aide.

Les alliés de Pyrrhus sont cependant en mauvais état ; ni la Campanie, ni Tarente ne sont capables d’entreprendre une action militaire.

Syracuse (200pts) attaque les Carthaginois (200pts).
Magna Graca (200 pts) attaquent Tarente (150 pts)

Face à une armée grecque bien plus forte que lui, Pyrrhus (175 pt) décide d’abandonner Tarente à son sort et attaquer le Bruttium (175 pts).
Rome (190 pts) décide de ne pas s’engager en Samnium – d’autant plus que les féroces guerriers peuvent toujours frapper les alliés de Pyrrhus – et attaque les Sénons (175 pts) à la place.

Amélioration du C-in-C de Rome.
Pyrrhus se déplace à Syracuse.


Syracuse vs Carthaginois
Sur la plaine centrale, les deux armées ont déployé un centre composé d’infanterie lourde, celui de Carthage ayant l’avantage en composition (fantassins lourds impétueux contre lanciers lourds) et en qualité (unités médiocres chez les Syracusains).  Pour soutenir leur phalange, les Syracusains ont déployé de l’artillerie et des unités de Celtes parmi les champs.
Sur leur droite, les Grecs ont étoffé leur dispositif, avec de nombreuses unités de Celtes mercenaires, soutenues par de la cavalerie lourde.  Les Carthaginois se sont rapidement rendus compte de leur infériorité dans ce secteur de la bataille, ce qui a occasionné un repli rapide vers la colline, sous couvert des tirs de l’artillerie.


Les deux armées ont bénéficié d’un commandement particulièrement efficace.  Les Carthaginois ont ainsi pu basculer leur aile droite de cavalerie vers le centre, ce qui a permis de menacer la phalange syracusaine et, par ailleurs, de piller le camp.  Cette menace qui planait a également donné à l’infanterie lourde de Carthage le temps de redresser ses rangs, touchés par de nombreux tirs, avant d’avancer au contact.
L’engagement entre les deux cavaleries lourdes tournait à l’avantage des Grecs, et les mercenaires de Syracuse débouchaient à droite en grand nombre au moment où le choc eut lieu au centre.  Si les Carthaginois ont emporté les premiers combats, ils ont souffert de l’attaque de la cavalerie moyenne et légère grecque, soutenue dans cette tâche par des psiloi.  Moralement, la rumeur de la présence de l’ennemi aux portes fortifiée de leur propre camp a contribué à la confusion.   Les guerriers gaulois ont néanmoins occasionné de lourdes pertes à leurs adversaires, méritant ainsi leur solde.


Au final, le déséquilibre sur le flanc gauche Carthaginois a enterré leur résistance, et Syracuse a arraché la victoire de près.  Ils ont subi 20 pertes (8 unités et le camp) pour un seuil de démoralisation adverse de 23, soit seulement une victoire marginale (niveau 1).  Les deux camps perdent 2 niveaux de force.
L’erreur des Grecs a été dans le déploiement de l’infanterie celte qui, à droite comme à gauche, était trop loin des combats et n’est finalement intervenue que peu.  Les Carthaginois ont très bien manœuvré,  cependant leur cavalerie n’a pas pu exploiter la trouée entre le centre ennemi et son flanc droit, grâce à une résistance opiniâtre de la cavalerie lourde et de la cavalerie légère tarentine.

Magna Greca vs Tarente
Bataille jouée en AdG 100 pts (soit 100 pts de Magna Greca vs. 75 pts de Tarente).

Face à un ennemi très supérieur en nombre, les Tarentins ont cherché à protéger leurs flancs.  A gauche, leurs peltastes ont investi le champ, mais ils se sont trouvés face à une infanterie légère bien supérieure en nombre et mieux armé.  A droite, la cavalerie thessalienne et tarentine a eu le dessus.  Ils ont détruit la cavalerie adverse et ont pu piller le camp ennemi.  Entre temps, les deux lignes d’hoplites se sont engagées.  Les Tarentins étaient en mauvaise posture, débordé sur les deux flancs puisque leurs peltastes avaient été chassés de leur position.  La phalange tarentine n’a pas tardé à céder, donnant une victoire totale (niveau 3) aux troupes de Magna Greca.  Défaite qui coutera cher, étant donné le refus de Pyrrhus de défendre la cité (-9 en loyauté).
Avec seulement 3 unités perdues, camp compris, les Grecs du littoral ne perdent pas de force ; les Tarentins demeurent à 150 pts.

Pyrrhus vs Bruttium
L’armée de Pyrrhus a affronté son adversaire parmi un terrain de champs et de plantations.  Le corps de cavalerie a été déployée sur sa gauche, dans l’optique d’entreprendre un large mouvement tournant.  Au centre, les hoplites devaient servir d’écran à toute troupe adverse qui essayera de sortir des champs ondoyants.  La phalange s’est donc déployée à droite, son flanc couvert par les xystophoroi.
Les Bruttiens ont embusqué un corps entier sur leur gauche, corps qui a rapidement avancé pour tenter de tomber sur le flanc de la phalange.  Pendant ce temps, le centre s’est décalé à gauche pour affronter les phalanges de face ; autant de cavalerie que possible a été envoyé vers l’aile droite pour freiner l’élan des montés ennemis.
Pyrrhus a souffert de l’absence de ses auxiliaires italiens, qui l’ont privé de moyens pour s’emparer des champs au centre de la bataille.  C’est au final l’infanterie légère qui a fait le travail ; les javeliniers ont épuisé leur adversaire avant de l’achever en combat rapproché.  A peu près au même moment, la cavalerie grecque a renversé son rival, non sans souffrir quelque désordre.  Hélas, sur l’aile droite, la vaillance des xystophoroi n’a pas pu retenir les flots déchaînés de guerriers ennemis et Pyrrhus a regardé son effectif fondre, sa phalange mise en pièces.
Si Pyrrhus a retiré une leçon de ce couteux combat, c’est qu’un corps de cavalerie n’est pas un outil judicieux face à un ennemi rapide et léger et qui va imposer un terrain dense.  Il vaut mieux parceller les ila parmi les fantassins.
Victoire tactique bruttienne  (niveau 1), victoire certes étroite mais qui mérite d’être signalé, tant il était difficile pour une armée de fantassins moyens de se mesurer à la phalange, à la cavalerie et aux éléphants.
Les Bruttiens perdent 2 niveaux de force ; Pyrrhus également, mais sa situation pour l’instant dominante lui permet de remplacer ses pertes par des mercenaires et des volontaires.

Rome vs Celtes
Pour annuler l’immense avantage des Gaulois en matière de cavalerie, les Romains ont choisi de combattre au milieu des forêts.  Les Gaulois ont ancré leur position à gauche sur un oppidum, au centre derrière un fossé et ont placé la majeure partie de leur cavalerie à droite, pour protéger le flanc de cette position hautement défensive, truffé d’embuscades.
Rome a déployé ses lanciers principes au centre et les hastati sur les deux flancs appuyés par les fantassins latins.


La cavalerie gauloise n’avait plus de rôle offensif dans un terrain dense ; leur crainte était de voir les fantassins lourds au centre – ceux qui n’étaient pas derrière des fortifications - provoquées et dépecées unité par unité.  De leur côté, les Romains rencontraient des difficultés à capter l’initiative.  Les hastati à droite ne pouvaient rien contre les fantassins ennemis embusqués dans le village et, pis encore, souffraient sous les javelots des tirailleurs.  A droite, les hastati ont rapidement débouché mais il était évident que la cavalerie adverse suffirait à les contenir.  Le Consul a décidé alors d’avancer ses principes.
Le chef celte a réagi instinctivement pour lancer son infanterie lourde à l’assaut.  Son plan était simple : ravager le centre adverse au bénéfice d’une charge percutante, et protéger les flancs à tout prix, par le sacrifice des unités si nécessaire.  C’est alors qu’il commit la lourde erreur de quitter l’oppidum et engager aussi sur sa gauche.  L’idée était de porter l’attaque partout aux Romains, mais ce corps aurait mieux servi en restant sur place.


Cela dit, le plan a failli fonctionner.  Les principes ont bien contenu le premier choc mais ont souffert quand même.  Les hastati du flanc gauche n’ont jamais pu intervenir, harcelés, et au besoin engagés, par la cavalerie celte.  Cependant, ceux du flanc droit romain ont massacré leurs adversaires, ce qui a finalement donné l’occasion de prendre l’infanterie lourde celte de flanc.
Au final, c’est une victoire romaine difficilement acquise, ceux-ci ayant encaissé 18 pts de démoralisation sur 23, mais seulement 12 pts de pertes (6 unités).
Rome remporte une victoire décisive (niveau 3).
Les Gaulois perdent 2 niveaux, Rome a perdu 25% de son effectif mais grâce à ses réserves en hommes ne perd aucun niveau (règle spéciale).

TURN 6   -277

Les Etrusques se soumettent à Rome, mais les Sénons continuent à lui résister.  Tarente, pourtant agitée par un parti proromaine, ne fait pas défection à Pyrrhus. La Campanie, en revanche, entre dans le giron de la Ville Eternelle ; la récente défaite du roi d’Epire dans le Bruttium y est pour beaucoup.
La situation du roi grec est de plus en plus désespérée ; les peuples du continent tombent inexorablement sous le joug romain.  Une victoire devient vitale.

Les Campaniens (190 pts) attaquent Tarente (150 pts).
Syracuse (175 pts) attaque Carthage (175 pts).
La Magna Greca (200 pts) attaque le Bruttium, mais y rencontre l’armée de Pyrrhus (190 pts).
L’aide des Etrusques est demandée par Rome, mais leur Ligue ne fournit qu’une seule unité de cavalerie moyenne (médiocre).
Au final, l’armée romaine se repose, redoutant d’attaquer à nouveau les Samnites.

A la fin du tour, Pyrrhus quitte la Sicile  pour se rendre à Tarente.  Il ne doute pas que la ville tombera dans les mains ouvertes de Rome, mais espère rallier la Magna Greca et frapper au cœur des territoires ennemis.

Campanie vs Tarente
La bataille ne mérite pas un compte-rendu détaillé.  Les Italiens ont remporté une victoire écrasante contre un adversaire inférieur en nombres et en fortuna.
Victoire décisive (niveau 4) pour les Campaniens (10 à 0), sans perte de force.

Syracuse vs Carthage
Malgré la perte précoce de leurs mercenaires gaulois, les Carthaginois ont remporté un succès important sur leur flanc droit, grâce notamment à leur général qui a participé à de nombreux combats qu’il a contribué à remporter.  Sur le flanc opposé, la tentative des Numides de piller le camp adverse a été un échec.  Au centre, les champs ont canalisé l’infanterie lourde des deux adversaires, empêchant l’un comme l’autre de gagner un avantage.   Le contournement de la cavalerie lourde de Syracuse aurait pu faire la différence, mais le manœuvre était trop long. Au final, les Carthaginois ont décidé d’engager le combat au centre afin de peser au maximum sur la morale grecque, déjà fragilisée.  Ils ont gagné leur pari, avec une victoire décisive (niveau 4), 6 unités perdues pour 24 points de démoralisation infligés.  Syracuse perd 2 niveaux de force, Carthage 1.




Pyrrhus vs Magna Greca
Sur une plaine entrecoupée sur un flanc par une rivière asséchée, l’imposante armée grecque s’est prévalue d’un déploiement classique : un mur d’hoplites avec, sur chaque flanc, des peltastes et de la cavalerie moyenne.


Pyrrhus, lui, a gagné l’initiative et a concentré son armée sur une partie seulement de la plaine, celle la plus éloignée de la rivière.  Son plan de bataille était une attaque impitoyable de la phalange et de ses éléphants, une action de retardement sur son flanc gauche avec les mercenaires osques et Samnites et un enveloppement par la cavalerie à droite pour menacer le camp adverse et distraire les réserves d’hoplites ennemis.  Apprenant de ses défaites précédentes, le roi d’Epire a préféré éviter les masses de cavalerie et les utiliser dans un rôle d’harcèlement, de garde-flancs et de réserve mobile.
Ce plan a très bien fonctionné.  La rapidité avec lequel le choc était intervenu préemptait toute action de la part des psiloi ennemis, au demeurant vite chassés par les bergers macédoniens.  Une fois contactés, les hoplites médiocres n’avaient aucun moyen de résister aux piquiers de Pyrrhus, aussi solidement commandés.


Pyrrhus n’a déploré aucune perte au centre ni à droite ; sur sa gauche il en allait bien sûr autrement, ses mercenaires italiens et ses xystophoroi devaient contenir un ennemi bien plus nombreux et éviter à tout prix qu’il puisse s’abattre sur le flanc de la phalange.  Ils s’en acquittèrent avec brio ; lorsque l’armée de la Magna Greca fuya le champ de bataille, aucune des phalanges n’avait encore été inquiétés.  Ils en payèrent en revanche le prix, même leur général tomba les armes à la main.
Au final une victoire décisive (niveau 4) pour Pyrrhus, celui-ci ayant perdu, général compétent compris, l’équivalent de 7 unités (14 pts) pour 32 de démoralisation adverse.  Les cités de la Magna Greca perdent 2 niveaux de force, Pyrrhus 1 niveau.

TURN 7   -276

Le Sénat de Rome accepte l’alliance des Celtes Sénon et de Tarente.  La Magna Greca, en revanche, se rallie à Pyrrhus, visiblement effrayé par leur défaite récente.  La grande surprise est double : le ralliement de Carthage au roi d’Epire et celui de Syracuse à Rome !

Pyrrhus appelle aux Grecs du littoral pour lui apporter des renforts.  L’alliance de Carthage lui est très bénéfique (+2 aux jets) et il reçoit 3 unités de peltastes et 1 unité d’hoplites (lanciers lourds).
Les Romains, de leur côté, rassemblent également leurs alliés (Etrusques et Celtes).  Ils reçoivent 2 unités de cavalerie moyenne étrusques, 1 unité de cavalerie lourde celte
Les Campaniens attaquent la Magna Greca.
Les Samnites et les Bruttiens sont calmes.
Rome attaque le Bruttium, mais les légions sont interrompues sur leur chemin par Pyrrhus, qui attaque la Campanie.
Dans cette situation complexe, Rome décide de guerroyer contre Pyrrhus.

Au final, la seule bataille du tour, c’est Rome qui affronte Pyrrhus en Campanie.  Etant donné la qualité automatiquement « médiocre » des unités alliées, les Romains disposent de 218 pts et Pyrrhus de 196 pts.
Une victoire du roi d’Epire lui permettrait de gagner une province sur les Romains ; Syracuse risque de revenir dans son escarcelle, ce qui lui donnerait 4 provinces contre seulement 3 pour Rome.  En revanche, une victoire romaine sonnerait le glas de toutes les ambitions de Pyrrhus.  L’enjeu de la bataille est de taille.

Pyrrhus vs Rome
Leurs ailes appuyés sur les rives de la mer tyrrhénienne, les deux adversaires se sont affrontés dans une plaine propice à un engagement frontal.
Le combat a démarré sur le flanc droit romain, où l’infanterie alliée, assisté par quatre manipules, a combattu avec ardeur les Samnites et les Bruttiens de Pyrrhus ainsi que sa cavalerie thessalienne et ses xystophoroi.  Sur sa gauche, Pyrrhus a avancé la deuxième partie de sa cavalerie dans un mouvement de contournement.  Le Consul a refusé d’engager sa propre réserve de cavalerie.
Tandis que Pyrrhus retenait sa phalange, le centre romain, de loin plus nombreux, a avancé à toute allure.  Lorsqu’une partie de celui-ci poursuivit deux unités d’infanterie légère grecque et parvinrent à les attraper, s’isolant du coup de leurs concitoyens, Pyrrhus a frappé.
Le premier choc tourna à la faveur de Pyrrhus, mais la cavalerie romaine se faufila alors entre les trouées dans les lignes ennemies, avec excellent effet.  Les deux armées atteignaient la rupture et chacun cherchait un avantage.  La cavalerie romaine était à un tir d’arc du camp ennemi, mais emmêlé dans un engagement féroce avec les peltastes grecs.

Finalement, c’est le roi d’Epire qui fit plier son ennemi, à 28 de démoralisation.  Pyrrhus a payé cher sa victoire, avec 23 points de démoralisation sur 24, dont 10 unités détruites.  C’est une victoire marginale (niveau 2).  Rome perd 1 niveau de force, ses alliés rien.  Pyrrhus perd également 2 niveaux de force.
Pyrrhus retourne en Sicile, reposer son armée meurtrie auprès de ses alliés carthaginois.

TURN 8   -275

La victoire de Pyrrhus lui permet de rallier la Campanie, mais à son immense déception, la Magna Greca tourne sa veste.  Il a la consolation de Syracuse.

Rome rassemble ses alliés de toute l’Italie : Etrusques (2 cavalerie moyenne), Celtes (1 fantassin moyen impétueux), et les Grecs du littoral (rien).  L’armée de Tarente investit le Bruttium pour circonvenir à toute tentative du roi d’Epire d’étendre son emprise en Italie.
Pyrrhus dirige Syracuse contre le Bruttium et promet à ses alliés carthaginois un riche butin parmi les cités grecques de Sicile.
Les Campaniens sont envoyés contre la Magna Greca, contrée qui leur devient fort familier.
Les Samnites demeurent tranquilles, sans doute dans l’attente de connaître le vainqueur de ce long affrontement.
Pyrrhus lui-même est contraint au repos, vu la faiblesse de son armée.
Enfin, le Sénat envoie les légions réduire la Campanie récalcitrante.

Les batailles sont les suivantes :
Rome et ses alliés (205 pts) contre la Campanie (200 pts)
Syracuse (190 pts) contre Tarente (190 pts), dans la province du Bruttium
Carthaginois (190 pts) contre les Grecs de Sicile (200 pts).

Rome vs Campanie
Les Campaniens ont engagé la légion parmi les champs et vignobles à l’approche de Capoue, dans un terrain qui leur était à priori favorable.  Leur plan : frapper au centre puis, à partir des plantations de vignes, menacer les flancs ennemis.  A gauche, la cavalerie et les guerriers postés dans d’autres plantations devaient ralentir toute avance ennemie ; à droite, la phalange hoplitique attendait son heure.
Les Consuls ont déployé les deux légions côte à côte et ont donné pour objectif aux alliés Latins et Celtes d’investir ce même vignoble.  La cavalerie, déployé initialement à gauche et commandé par un praetore vigoureux, a changé immédiatement de flanc pour menacer rapidement le flanc gauche campanien et, par là, le camp.
Le premier choc au centre s’est transformé en combat chaotique et acharné, dans lequel ce sont les Romains, malgré de lourdes pertes, qui auraient finalement le dessus. 
Sur leur gauche, les guerriers campaniens ont engagé la cavalerie romaine et étrusque, mais plusieurs erreurs tactiques, plus la faible valeur combattive des recrues [médiocres pour la plupart], ont coûté des vies.  Au final, quatre unités de cavalerie ont réussi à immobiliser deux fois leur nombre de fantassins et leur infliger des pertes conséquentes.

Sur le flanc opposé, les hésitations des Campaniens et les faiblesses de leur commandement l’ont conduit à avancer puis laisser une partie de la phalange dans les champs, nouvelle erreur regrettable.  Le camp romain a finalement été pillé, mais la légion de gauche, qui a parié avec heur sur la victoire au centre, s’est avancée pour frapper la phalange.  Les pilums des hastati firent excellent effet et donnèrent un net avantage à Rome dans le combat.  Au final, leur morale brisé, les Campaniens ont fui le champ de bataille.  Pour 30 points de démoralisation campanienne, Rome n’a perdu que 7 unités (14 points), camp compris.

CONCLUSION

Cette ultime victoire sur la résistance italienne permet à Rome de dominer la péninsule, avec 5 provinces et rend inutile les attaques menées par Syracuse et Carthage.  En effet, il est impossible que Tarente bascule, tandis que la victoire de Carthage donnerait au mieux 3 provinces à Pyrrhus.

Fort de sa position dominante, et fidèle à l’Histoire, Rome vainc donc Pyrrhus à la bataille de Beneventum.  Il ne reste au roi d’Epire qu’à retourner en Grèce continental dans l’espoir de gloire et de fortune ; il retrouvera la mort 3 ans plus tard dans des combats de rue à Argos …

18 batailles ont été disputées, avec 9 victoires pour les provinces neutres, 6 victoires pour Rome et ses alliés (dont 2 victoires, certes, sur une Tarente très affaiblie) et seulement 3 victoires pour Pyrrhus et les siennes.  La situation politique est donc un bon reflet des fortunes militaires de chacun.

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