MYCENES
A L'ATTAQUE !
A L'ATTAQUE !
Règle utilisée : DSC
Jusqu’alors, la seule action vue par l’armée Amorite était des manœuvres d’entraînement à DSC dans le cadre d’une coopération syro-égyptienne. Le roi Amorite Zimri-Lee de Mari répondit donc avec entrain à l’appel de son cousin, le roi de Qatna : des envahisseurs à l’apparence barbare avait fait une apparition sur le littoral syrien. Il transpira qu’il s’agissait d’une armée Mycénienne, qui avait quitté l’acropole d’Isengard et sa ville de Bruz pour troubler le pays de la Marne (affluente méconnue de l’Euphrate). A leur tête, le redoutable Agapascalon.
Zimri-Lee rassembla donc son armée, dont la venue indiscrète était connue de loin par l’immense nuage de sable qu’il leva dans son train. Agapascalon put alors reconnaître le déploiement de l’adversaire, et se disposer en fonction (2x points de reco). Tirant profit d’un tell, Zimri-Lee déploya au centre son infanterie lourde, dont deux unités d’archers.
Une bataille âprement contesté. Les deux collines se sont prouvées de très puissantes positions autour desquels chaque armée a pu s’articuler. La charrerie mycénienne a été globalement neutralisée, mais l’amovibilité des troupes auxquelles cette mission a été confiée à coûté cher à Zimri-Lee.
A gauche, il fit déployer le pihrum nomade avec sa nombreuse infanterie moyenne. Craignant les chars ennemis, leur objectif était la zone de terrain difficile devant eux, d’où ils devraient verrouiller le flanc ouvert du centre Amorite.
A droite, enfin, les hordes des Guti, ceux qui ont une face de chien et qui dévorent le pays comme une nuée de sauterelles (joués pour l’occasion, avec l’aval d’Agapascalon, en Horde impétueux 0, pour mieux refléter leur réputation en Sumer et Akkad).
Agapascalon profita de son côté d’un imposant piton rocheux pour déployer de nombreux archers lourds. Le centre regroupait plusieurs unités de fantassins lourds en rangs serrés, appuyés par quelques chars légers. A droite, d’autres unités lourds et un grand nombre de chars prirent place. De part et de l’autre, les deux camps jetèrent en avant leurs javeliniers et leurs archers, combattants pour la majorité peu enthousiastes.
Sur la gauche Amorite, les nomades ont réussi à bloquer le progrès des chars adversaires et ainsi éviter au centre, à part quelques incidents localisés, des tirs de flanc désorganisateurs. Malheureusement le commandement de ce flanc a manqué singulièrement d’élan ; avec la confusion semée dans ses propres rangs par les tirs des chars adverses, le pihrum nomade ne joua aucun autre rôle dans la bataille.
A droite, la situation fut également difficile pour Zimri-Lee. Si leurs archers ont détruit sur le coup le seul char ennemi dans le secteur, et leurs javeliniers ont fait fuir l’infanterie légère ennemie, l’avance de la masse des Guti fut lent et pénible. A cause de cela, ils ont essuyé tir sur tir de la masse d’archers sur la colline et n’ont guère intervenu dans le combat. Zimri-Lee nota, pour de futurs engagements, à quel point une colline tenue par de nombreux archers peut représenter un point d’ancrage quasiment inébranlable.
C’était au centre que le roi Amorite a failli emporter la décision. Ses troupes étaient campés sur la colline lorsque Zimri-Lee nota, avec un intérêt grandissant, que le centre mycénien s’était imprudemment divisé en deux groupes bien distincts et séparés par un espace conséquent. Sans hésitation, il ordonna une avancée générale, qui frappa le Grec de plein fouet, ruinant plusieurs unités et rendant le centre moral aggravé 1.
La partie droite du centre mycénien se trouva ainsi isoleé, et le plan de Zimri-Lim, dans un deuxième temps, était de rappeler le pihrum nomade vers le centre pour le prendre de flanc, tandis que les lourds l’acheva. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. Comme il a déjà été noté, les nomades sur le flanc gauche Amorite, peut-être corrompus par quelques agitateurs benjaminites, ont refusé tout ordre de marche.
Il incombait donc au roi mycénien de charger le premier, aidé par deux chars qui avaient réussi à infiltrer les lignes. Sous le choc, la Garde amorite s’effondra, entraînant avec lui l’unité à ses côtés, et rendant le centre Amorite moral aggravé 2.
Dès lors, le coup de grâce ne pouvait être loin. Les Amorites étaient à deux socles de perdre le corps du général en chef. Zimri-Lee comprit qu’il s’était aventuré ce jour bien trop loin des terres de sa déesse titulaire, Eštar. Lorsque son armée débanda, il avait déjà pris discrètement la fuite.
Une bataille âprement contesté. Les deux collines se sont prouvées de très puissantes positions autour desquels chaque armée a pu s’articuler. La charrerie mycénienne a été globalement neutralisée, mais l’amovibilité des troupes auxquelles cette mission a été confiée à coûté cher à Zimri-Lee.
Merci à Pascal pour une partie de figurines agréable, jouée intensément mais dans la bonne humeur et autour d’une règle géniale : vive DSC ! ; )
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