L'armée bourguignonne est inférieure en nombre, mais les français sont épuisés par les combats de la veille. Ils ont cependant trouvé un terrain à leur avantage, avec une longue colline apte à accueillir l'infanterie. Les bois seront le domaine des brigans, tandis que la chevalerie frappera sur les deux ailes.
Les Bourguignons ont cependant deviné ce plan. Leur infanterie déployée au centre, où se mélangent archers et chevaliers à pied, est protégé sur son flanc droit par un contingent de piquiers flamands, et à gauche par d'autres archers stationnés sur une deuxième colline. La chevalerie bourguignonne est en réserve.
Les Bourguignons avancent prestement, ce qui leur permet de fermer la porte avec les piquiers flamands, au grand dam des français. Sur l'aile opposé, l'avance des brigans indisciplinée est très lente et ne posera jamais de menace. Cela permet au centre bourguignon de parvenir à la colline en bon ordre. Les tirs des milices français sont anecdotiques et, quelques minutes plus tard, le centre français est balayé. Des chevaliers à pied saccageront le camp dans la foulée.
Tout semble perdu, mais les français organisent une contre-attaque fougueuse. La cavalerie bourguignonne, ayant fait preuve d'indiscipline, est chassée et les piquiers sont à la merci des chevaliers qui ne les épargnent point. La chevalerie française sur l'aile droite piétinent des fantassins adverses et, dans un assaut combiné avec les brigans, met en déroute la chevalerie bourguignonne. C'est suffisant pour que les deux armées atteignent la limite de leurs capacités combattives et rompent les combats.
C'est donc une bataille indécise. Les Français perdent 46 points d'armée, les Bourguignons 61.
Les Bourguignons restent empêtrés, mais c'est leur corps de réserve qui prend l'initiative au 8 juillet. Cette armée quitte les bases arrières et entreprend une marche surprise sur Ligny en Barrois [double 5 à l'initiative, ce qui permet d'avancer une case supplémentaire sans test de discipline]. Encore une fois, le garnison français sorti de Bar le Duc doit combattre, à nouveau en avantage numérique mais dans un état d'épuisement qui risque de lui porter préjudice.
Avec cette bataille, "Command & Colors Ancients" prend le relève de "Impetus". Les chevaliers français restent en arrière plan, derrière un écran d'arbalétriers et de tirailleurs, tandis qu'à gauche, les Brigans sont chargés de porter la guerre à l'ennemi. Supérieur en tir, les Bourguignons adoptent une posture initialement défensive.
Les succès des Brigans sur le flanc gauche, et les dégâts infligés par les arbalétriers sur les piquiers flamands auront raison de cette stratégie. Néanmoins, sur l'aile opposée, les archers Picards déciment l'infanterie lourde adverse.
Les Brigans pourchassent les arbalétriers flamands jusqu'au campement, et il faudrait la chevalerie bourguignonne pour les arrêter. L'asaut des piquiers flamands au centre est meurtrier, mais le contre-attaque de la chevalerie française l'est autant. Cependant, les Brigans échouent contre une défense supérieur en nombre et en qualité, et l'armée bourguignonne remporte la bataille, avec 7 unités adverses détruites pour 4 pertes déplorées.
La défaite est lourde et c'est avec 20 points en moins - contre seulement 4 en face - que les français se replient à Bar-le-Duc, laissant à Ligny un garnison isolé.
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