Welcome / Bienvenu
This blog drags together, into one swirling maelstrom of crackling energy, my various wargames interests. There are links on the top right to my other blogs, each more calmly dedicated to one particular gaming universe.
I post on Fridays. The idea is that when I post a painted figure, it stays up for two weeks; a battle report, a terrain project, or a few lines on whatever happens to be the whim of the moment, is up for a week.
The pages at the top of the blog contain historical information on the periods that interest me. They are primarily an aid to my poor memory, and not meant to be in any way exhaustive, nor necessarily correct.
I hope this blog offers you much enjoyment and some inspiration !
I post on Fridays. The idea is that when I post a painted figure, it stays up for two weeks; a battle report, a terrain project, or a few lines on whatever happens to be the whim of the moment, is up for a week.
The pages at the top of the blog contain historical information on the periods that interest me. They are primarily an aid to my poor memory, and not meant to be in any way exhaustive, nor necessarily correct.
I hope this blog offers you much enjoyment and some inspiration !
mardi 2 août 2016
Medieval Total War 2
Medieval Total War 2 est un jeu sur PC qui date de 2007, que j'ai trouvé par hasard dans les rayons à rabais de Cultura. Un "vieux" jeu en termes informatiques, certes, mais très plaisant et aux graphiques soignés. Me voilà parti pour jouer avec mes filles : Agathe s'occupe de la diplomatie (surtout parce qu'on peut envoyer en mission les princesses de notre famille royale, les marier et avoir des enfants), Zoé des grands choix politiques et du déplacement des armées, et je m'occupe du développement des villes et sers de conseiller à leurs majestés.
Ce poste n'est pas sans lien avec la figurine, car les batailles et sièges peuvent être épiques, et me permettent d'expliquer à mes filles des tactiques qui leur serviront plus tard pour jouer à AdG ; )
Le jeu se pratique à plein de niveaux : outre les manœuvres militaires et les batailles et sièges, on gère son arbre généalogique (mariages, naissances, décès violents ou de vieillesse ou maladie), la diplomatie, la religion (évangélisation par des prêtres, lutte contre l'hérésie), les relations avec le pape (on essaie de dominer le collège des cardinaux et élire "son" pape) et la commerce (marchands, ressources). On développe les villes mais l'aspect gestion pure et dure est heureusement secondaire, puisque nous laissons à l'IA le soin de gérer les villes où aucun général n'est présent pour gouverner.
En fonction de leurs actions, les généraux gagnent des caractéristiques bons comme mauvais, ce qui les rend vivants, surtout que notre "règle maison", roleplay exige, interdit d'envoyer les personnages pourris à une mort certaine. Ainsi notre futur prince héritier s'intitule actuellement Noël "l'Indécent" - nous l'avons parqué trop longtemps dans une ville équipée d'un bordel et d'une taverne et pas grande chose de plus - et nous cherchons avec désespoir à gommer ces travers avant qu'il ne devienne roi ! C'était aussi un grand moment de solitude où je devais expliquer à mes filles les notions d'indécence...quant à la question "c'est quoi un bordel, papa ?", j'ai botté en touche ("oooh, regarde comment notre princesse est jolie...")
Enfin même les meilleurs plans sont fréquemment remis en question par une attaque en traître, une épidémie de peste ou l'intervention du Pape, qui exige la paix entre Chrétiens et menace les récalcitrants d'excommunication. Il peut aussi appeler à la Croisade, à laquelle il est bon de participer. Bref il y a souvent des choix stratégiques à faire et le jeu est assez palpitant.
C'est donc un joli synthèse de la période médiévale, mis à part l'aspect "conquête du monde" qui n'est évidemment pas réaliste (sauf si on joue Mongole...ce qui est possible !). Enfin ça passe si on imagine que les régions "conquises" sont plutôt des vassaux.
C'est donc un jeu très plaisant, qui se prête bien au coopératif, et une passerelle intéressante à la fois vers la compréhension de quelques grands enjeux de l'époque médiévale...et la figurine, ainsi d'ailleurs que le wargame sur carte. Par ailleurs, la pratique de la figurine sert, car c'est ma première partie et même avec l'IA de combat à "Très Difficile" je suis imbattable sur le champ de bataille !
Je radote, mais juste pour le plaisir de montrer notre progrès, nous avons commencé en 1080 en tant que le royaume de France, donc avec Paris, Angers et Reims. Nous sommes actuellement en 1202. Suite à une longue et âpre campagne contre les Espagnols et les Portugais, nous avons soumis le nord du Péninsule ibérique. Nous allions démarrer la Reconquista lorsque le Saint Empire Germanique nous a attaqué en traître, les bougres. Après une défense héroïque à Dijon, nous contre-attaquons. Notre roi actuel, Louis le Tueur (ainsi nommé, par le jeu, à cause de sa prédilection pour l'emploi de l'assassinat : on voit sur l'image d'ailleurs que son assassin préféré, Guiot, rôde pas loin de lui) va assiéger Metz où l'Empereur lui-même se terre. Une fois l'Empereur mort, le plan est d'assassiner son fils, qui croît se cacher à Staufen, puis envoyer la belle Florète de Dijon, notre princesse, épouser le futur Empereur. Nos frontières orientaux et septentrionaux ainsi sécurisés, car l'Angleterre et le Danemark sont nos alliés, nous pouvons partir en Croisade en Terre Sainte et reprendre Jérusalem aux Ayyubids. En route, notre armée fera peut-être une petite halte en Sicile, pour discuter affaires avec cet ennemi héréditaire qui nous a pris Marseille autrefois....
Mais tous ces beaux plans reviendront à rien si le roi d'Angleterre meurt, car nous n'aurons plus alors d'alliance par mariage avec notre voisin...la bataille de Bouvines pourrait-elle alors se profiler ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
J'ai ce jeu dans un tiroir. Ça me donne envie de m'y replonger.
RépondreSupprimerAllez fier destrier !