Les français ont déployé au milieu d'un terrain très dense, qui n'était pas aisé à gérer, en optant pour une posture plutôt défensive. Un choix nécessaire mais risqué, étant donné la supériorité numérique de l'adversaire.
Français à gauche et Italiens à droite. Le lac est infranchissable et les bois un terrain dense |
Les Condottiore ont déployé leur chevalerie sur les ailes. Je les ai encouragé à manœuvrer en faisant semblant de renforcer, avec ma cavalerie, mon aile gauche comme si je cherchais la confrontation, je ne sais pas si la ruse a fonctionné mais les Italiens ont fait ce que j'espérais au moins ; )
Dès que j'ai vu que la chevalerie adverse était bien engagé sur son contournement à ma gauche, j'ai déployé mon infanterie lourde pour porter le combat à l'ennemi aussi vite que possible. A droite, mes arbalétriers engageaient les stradiotai (arme secrète de Pierre : une cavalerie légère vicieux au premier choc, mais fragile dans la suite des combats : sur la photo ci-dessus, c'est la grosse masse de cavalerie à l'extrême gauche de son centre), mais le fourbe les faisait reculer.
Je commençais à avoir des sueurs froides, pour trois raisons. Sur ma gauche, la cavalerie légère arbalète de mon adversaire faisait des ravages parmi mon infanterie légère (la règle escarmouche, que Pierre a pleinement exploité lors de cette bataille, fait de ces cavaliers de véritables chasseurs d'infanterie légère, même en terrain accidenté). Non seulement cela faisait des pertes, mais on ouvrait aussi le flanc de mon infanterie lourde. Deuxièmement, cette même infanterie lourde souffrait considérablement des tirs adverses. Enfin, mes chevaliers au centre ont décidé (règle spéciale des français, qui se déclenche sur un jet de 1 pour chaque groupe de chevaliers impétueux au début du tour) que c'en était assez d'attendre et qu'il fallait galoper sus l'ennemi. Magnifique.
Cependant, cette avancée indésirée poussa mon adversaire à avancer ses stradiotai. C'était une masse imposante, mais elle avançait sous le nez de mes arbalétriers. Mes Flamands (dans la liste c'est du Génois, mais pour moi ce sont des flamands !) massacrèrent la quasi-totalité des cavaliers en trois phases de tir [le tir à Banner War, sans être surpuissant, a quand même une vraie influence sur la bataille. C'est l'un des aspects où la règle gagne à la comparaison avec AdG]. Au centre-gauche le choc entre infanteries lourdes tournait doucement mais surement à mon avantage. La chevalerie condottiore avait enfin contourné la colline, mais c'était trop tard : l'armée de Pierre avait atteint 22 pertes de morale pour un seuil de 21 (19 de base, augmenté de 2 car il m'avait éliminé deux unités de chevalerie, c'est la règle spéciale des Condottiore). Mes français avait atteint 14 pertes de morale sur un seuil de 17.
Il y a moins de monde maintenant ! |
Une belle bataille avec maintes rebondissements, sur 6 tours de jeu. Nous y rejouerons la semaine prochaine, avec deux armées différentes au programme : le Sultanat de Delhi pour Pierre et des Turcs pour moi (que je représenterai à l'aide de la liste Mongole).
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