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This blog drags together, into one swirling maelstrom of crackling energy, my various wargames interests. There are links on the top right to my other blogs, each more calmly dedicated to one particular gaming universe.

I post on Fridays. The idea is that when I post a painted figure, it stays up for two weeks; a battle report, a terrain project, or a few lines on whatever happens to be the whim of the moment, is up for a week.

The pages at the top of the blog contain historical information on the periods that interest me. They are primarily an aid to my poor memory, and not meant to be in any way exhaustive, nor necessarily correct.

I hope this blog offers you much enjoyment and some inspiration !

mercredi 3 juillet 2019

Banner War : les plaines de Thessalie

Pyrrhus a quitté l'Italie et veut maintenant imposer sa loi à la Grèce méridionale.  Les Thébains ne sont pas d'accord et rassemblent une armée pour lui barrer le passage…

Partie de Banner War en 300 pts, opposant Pierre (Pyrrhus) à moi-même (Thèbes).  Les deux armées sont jouées avec la liste "Civilisation Grecque", Pyrrhus a mobilisé une armée "Autres Diadoques" tandis que son adversaire joue "Cité de Sparte et Thèbes avec Phalange Grecque".

Nous sommes en -272, les cités grecques ont adopté partiellement la phalange "macédonienne" mais font encore un usage intensif des hoplites.

Mon armée thébaine est plutôt fragile (15 de démoralisation), sa cavalerie est relativement faible (3 unités) et sa ligne de choc de puissance moyenne; mais elle peut compter sur une infanterie et cavalerie légère pléthorique (14 unités), y compris des archers Crétois, et sur de solides Theurophoroi (4 unités).

Pyrrhus s'appuie sur un choc puissant et résistant, entre phalanges macédoniennes et Galates.  Sa cavalerie moyenne et lourde est importante (5 unités) mais il dispose en revanche de peu de troupes légères ou moyennes-légères (3 unités au total) et donc d'un tir anecdotique.  Son niveau de démoralisation est à 17.

Thébains à gauche, Epirotes à droite


Inévitablement la bataille a ouvert avec une pluie de flèches et de javelots, qui n'était pas sans effet; au cours des trois tours que dureront les tirs, au moins 6 unités du roi Pyrrhus accuseraient des pertes.  Les tirailleurs épirotes ont choisi, au lieu de protéger la ligne de choc, d'investir une zone de broussailles, puis un ravin, d'où ils on appuyé avec talent les manœuvres de la cavalerie.

Les cavaliers de Pyrrhus, après une brève face à face avec leurs homologues thébains moins nombreux mais placés avantageusement sur une ligne de crête, ont brusquement opéré un mouvement vers le centre.

La cavalerie de Pyrrhus se repositionne; à gauche, celle de Thèbes engage le combat


C'est ce que je redoutais en tant que strategos de Thèbes, car le flanc gauche de ma ligne de choc était depuis le début des combats vulnérable.  Ainsi j'ai décidé d'envoyer mes hoplites et ma phalange au combat rapproché, sans plus tarder.  Là ou auparavant le temps jouait en ma faveur, il était maintenant mon adversaire.  Mon pari était simple : infliger les dernières pertes nécessaires à l'adversaire et briser son moral, avant que Pierre-Pyrrhus ne puisse prendre l'inévitable ascendant.

L'impact simultané de plusieurs dizaines de milliers de combattants a surement envoyé un sacré onde de choc sur tout le plateau.

Krak ! Aïe ! Bam, bing, vlan ! (traduit du Grec)


La ligne pyrrhique avait clairement l'avantage, mais le poids des pertes se faisait sentir [comme à AdG, il suffit d'une perte sur une unité pour accorder 1 point de démoralisation, 2 si l'unité est détruite].  La cavalerie thébaine, qui avait décidé de suivre le redéploiement de son vis à vis, est tombée dans un piège car l'infanterie légère épirote l'a prise de flanc.  Je craignais ne pas arriver à mes fins, mais finalement, l'armée pyrrhique a cédé à 17 points de démoralisation.  Les Thébains étaient à 13 sur 15, mais avec au moins 4 unités au seuil de la destruction.

C'était un joyeux retour à Banner War après quelques mois sans y jouer (9 mois apparemment, si je me fie à l'historique de mon blog ?  Mais ça me paraît beaucoup), pour cause d'autres projets en cours puis de difficultés de coordination de nos calendriers.

Quel plaisir de ressortir mes armées de la période classique !  Nous rejouerons les mêmes ou presque, dès la semaine prochaine.

1 commentaire:

  1. Quelle partie épique avec deux armées grecques!
    Il y a eu visiblement pas mal de manoeuvres. C'est ce que j'aime aussi à Bannerwar.☺

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