Carthage fait de fastueux holocaustes à Baal pour s'attirer les faveurs des Dieux, en préparation pour le siège de Syracuse.
Pyrrhus ravage Locre, pour manifester son déplaisir avec le conseil de la cité. Cela lui vaut un immense butin (12 PB).
Les Samnites augmentent à 7 leur puissance.
Gisco entame le siège de Syracuse, et les premiers émissaires grecs traversent le détroit de Messine pour demander secours au roi d'Epire, dont les exploits sont parvenus à leurs oreilles.
Tandis que Hellenus ravage la Campanie orientale, le Consul Luscinus lève une nouvelle légion à Rome, tandis que son collègue Papus marche sur Capua. Plutôt que se laisser enfermer dans ses murs, Alexandre vient à sa rencontre.
Bataille de Puteoli, mai -278
L'affrontement a lieu dans la Campagne.
Alexandre d'Epire doit laver son honneur, après sa retentissante défaite sur les Berges du Volturno l'été précédent. C'est sans doute cette fougue qui explique qu'il prend l'initiative et lance une Attaque (bénéficiant du bonus et donc de jouer en premier), prenant son adversaire au dépourvu (pas de bonus défensif).
Epirotes (274 pts)
Moral : 16
Corps Principal - Alcetas (Commandant 5/3/2 inclus) - 10 pts
1 x Phalange Macédonienne (Général inclus)
3 x Phalange Macédonienne
4 x Hoplites Alliés
1 x Campaniens
Corps Secondaire - Alexandre d'Epire (Commandant 5/3/2 inclus) - 10 pts
1 x Xystophores (Général inclus)
2 x Cavaliers Lourds
1 x Cavalier Léger Allié
4 x Tirailleurs Grecs
Corps d'Arrière Garde - Arymbas (Capitaine 4/2/1 inclus) - 8 pts
1 x Phalange Grecque (Général inclus)
2 x Hoplites Alliés
1 x Éléphant Séleucide
1 x Jeune Celte
Pour cette bataille, la capacité "Paniquer les Montés" des éléphants épirotes, s'applique selon la règle de jeu
Rome (389 pts)
Moral : 27 (+1)Corps d'Avant-Garde - Q. Maximillius (Capitaine 4/2/1) - 16 pts
2 x Vélite Allié (Italiens)
1 x Archer Crétois
2 x Nobles Gaulois
1 x Equites Socii
Corps Principal - Consul Q. Aemilius Papus (Commandant 5/3/2) - 20 pts
3 x Peltastes (Hastati)
3 x Triarii Alliés (Principes)
1 x Triarii Vétéran (Triarii)
2 x Extraordinarii Italiens
2 x Vélite Vétéran
2 x Cavaliers Romains
Corps Secondaire - Valerius Lavinus (Commandant 5/3/2) - 20 pts
3 x Peltastes (Hastati)
3 x Triarii Alliés (Principes)
1 x Triarii Vétéran (Triarii)
2 x Vélite Vétéran
2 x Campaniens
Corps de Réserve - Aemilius Sempronius (Capitaine 4/2/1) - 16 pts
4 x Socii Latin
Vue du champ de bataille. Le gros champ couleur marron est un vrai terrain; les "petits champs" jaunes ou marrons sont purement décoratifs.
Le centre épirote, les flancs de la phalange macédonienne encadrés par de nombreux hoplites alliés. Ainsi que l'aile droite, un petit corps de grecs d'Italie, avec un socle d'éléphants.
L'aile gauche romaine : une légion appuyée par de la cavalerie.
Les hastati de la deuxième légion ont investi la colline. A leur droite, les cavaliers gaulois et quelques tirailleurs. A leur gauche, l'infanterie lourde de leur légion, principes et triarii, le tout assisté par quelques campaniens.
A la fin du 3ème tour : la cavalerie épirote a mis trop de temps à s'organiser, mais avance enfin sur son homologue. Les hastati (que je joue comme Peltastes, pour cette armée haute république) gravitent autour de l'aile gauche de la phalange épirote. Cependant, si leur tir est imposant, leur ardeur est insuffisant pour leur permettre le contact, même de flanc, si l'ennemi n'est pas déjà engagé par des troupes plus lourdes.
Les tirailleurs épirotes ont fait les frais des pila et javelots des hastati, mais la bonne gestion des unités fatiguées - en les repliant vers le verger - a évité à l'armée épirote des coups au moral inutiles.
Sur l'aile droite, les grecs butent contre le champ. Déjà c'est long à contourner, puis les ZdM (zones de menace - ZOC en langage DBM) exercés par les peltastes les empêchent de manœuvrer. Si l'éléphant ne semble pas beaucoup contribuer à l'action, il empêche la cavalerie romaine - ici hors image - de manœuvrer convenablement.
Le corps de renfort romain arrive, des socii latins. Ce ne sont pas d'excellents combattants, mais ils empêcheront sans doute la cavalerie épirote de trop troubler le centre en cas de victoire.
A la fin du 5ème tour, on voit à quel point le gros champ a gêné les deux armées - la présence de l'éléphant n'a pas arrangé les manœuvres de la cavalerie romaine.
Le choc a eu lieu au centre, et comme d'ordinaire, la phalange macédonienne fait des ravages lors de la première poussée.
Sur l'aile gauche, Alexandre d'Epire a maintenant la mainmise. La fragilité des hastati devant une charge de cavalerie sur leur flanc est démontrée, car ils ont été obligés de replier (du fait de leur faible ardeur) mais étant dans la ZdM d'unité d'hoplites, cela a été leur perte. Toutefois, Alexandre est sans doute parvenu trop tard à dominer le flanc gauche.
En effet, les combats prennent fin à la fin du 6ème tour épirote. Alexandre a atteint 18 points de démoralisation (sur 16). Cependant, malgré une nette infériorité numérique, il n'a pas été loin de plier les légions, qui sont à 25 démoralisation sur 28. A plusieurs endroits, un petit effort supplémentaire de ses troupes aurait pu lui arracher au moins l'ex aequo.
L'aile gauche romaine n'a pas pu, en effet, peser de façon conséquente sur la bataille, tandis que la cavalerie épirote a fait des ravages parmi les hastati.
Les Epirotes ont perdu 28 pts d'infanterie (1 unité "Pyrrhus Imperator") et 5 pts de cavalerie. Les pertes romaines sont plus conséquentes, avec 76 pts d'infanterie - dont Q. Maximillius - et 10 pts de cavalerie, soit 3 unités de fantassins Pyrrhus Imperator.
Alexandre II perd deux autres unités dans son repli. C'est pourtant un repli en bon ordre, puisque les pertes des deux armées sont alors identiques, ce qui représente un ex-aequo pour la campagne. C'est donc le Consul Papus qui doit faire machine arrière et revenir dans le Latium. Capoue est à l'abri pour l'instant, et le fils de Pyrrhus a lavé son honneur.
Pyrrhus embarque pour Héraclée, laissant derrière lui les ruines de Locre. Avec le butin pris dans la ville infortunée, il lève une imposante armée avec laquelle il marche vers Capoue, pour renforcer ses deux fils, Alexandre et Hellenus.
A la conclusion de l'été -278, Syracuse résiste aux assiégeants Carthaginois sans fléchir.
Bravo à Pyrrhus, et à toi pour ce rapport épique, les armées sont superbes, les décors à la hauteur et les commentaires inspirés...J'ai beaucoup aimé!
RépondreSupprimerMerci beaucoup ! Une autre bataille est en cours de préparation....
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