Les Bourguignons avancent rapidement, dépassant Vaucouleurs en laissant derrière eux une armée devant le château de Gondrecourt. Malheureusement, la maladie ravage l'armée et oblige la levée du siège, ce qui crée de sérieux problèmes de ravitaillement plus au nord.
A l'ouest, une armée s'approche du château de Ligny mais s'épuise sur les routes, et c'est alors que les français prennent le risque de dégarnir Bar-le-Duc pour porter l'attaque. 475 pts d'armée affrontent 500 pts de Bourguignons épuisés, à Montiers-sur-Saulx.
L'armée bourguignonne a choisi un terrain avantageux,
cantonnant l'ennemi dans une plaine dominée par une colline sur leur aile
gauche. Les adversaires ont déployé leur chevalerie au centre, celle des
Bourguignons en deux lignes flanquées par les piquiers et les archers
anglais. Les archers picards devraient, quant à eux, prendre place sur la
colline.
C'est sur ce flanc que la bataille s'est ouverte. Les Picards, épuisés
par la marche de la veille, n'ont pas été efficaces et, surtout, ont vu
apparaître sur leur flanc droit les tirailleurs de l'ennemi, qui ont fait de
véritables ravages à très courte portée. La fine fleur de la chevalerie
bourguignonne a été dirigée sur la colline pour soulager la pression, mais
c'était trop tard, un petit groupe de chevaliers français avait déjà piétiné
les archers.
A droite, une colonne de brigans (infanterie légère à lance) menaçait les piquiers flamands et les archers anglais de contournement. L'envoi fort à propos d'une compagnie de gros varlets (cavaliers) par le chef bourguignon a largement jugulé ce menace, cependant.
A droite, une colonne de brigans (infanterie légère à lance) menaçait les piquiers flamands et les archers anglais de contournement. L'envoi fort à propos d'une compagnie de gros varlets (cavaliers) par le chef bourguignon a largement jugulé ce menace, cependant.
Entre temps, la chevalerie et infanterie lourde française s'était mis en branle. Les chevaliers bourguignons, moins nombreux et moins aptes, n'ont pas eu l'occasion de préparer un contre-charge; ils ont été balayés. Les piquiers flamands n'ont pu tenir tête à l'infanterie lourde de leurs ennemis, mieux entraînée et bien reposée. Les derniers phalanges ont été pris de flanc par une unité de brigans, causant grandes pertes.
C'est au final une défaite retentissante pour les Bourguignons, qui au niveau de la campagne perdent non moins que 130 pts d'armée, contre seulement 8 pts pour les Français ! Leur commandant en chef a néanmoins appris de ses erreurs (amélioration à "Expert"). Si la maigre réserve de cavalerie a été bien employée, ils ont fait l'erreur d'opposer à la chevalerie française la leur, et de ne pas amasser les archers au centre pour un meilleur effet. D'autre part, il sera nécessaire de trouver une parade aux tirailleurs français qui sont dévastateurs s'ils ont toute liberté de mouvement.
L'armée bourguignonne en retraite se heurte à sa propre réserve; l'intendance étant insuffisant pour une si grande concentration de combattants, la maladie et la désertion frappent (100 pts de pertes supplémentaires).
Cette même réserve lance cependant une contre-attaque immédiate et les français, épuisés après les premiers combats, doivent préparer la deuxième bataille de Montiers.
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