J'ai commandé cette invasion normande à 6 pts contre ma fille aînée Zoé qui, portant le nom d'une impératrice byzantine, a naturellement assumé le commandement des Derniers Romains. Je lui ai donné un petit avantage avec 7 pts. Non par la bonté de mon cœur mais parce que je voulais sortir tout ce que j'avais peint jusqu'ici : )
Nous avons joué en v2 avec le scénario de base "Combat de Chefs". Nous jouons sur une table de 1m20 x 1m20 qui nous convient mieux que la taille officielle de 1m20 x 0m90.
Les Normands ont ouvert le bal et une unité de virils chevaliers a aussitôt chargé les levées slaves placées devant eux, les massacrant jusqu'au dernier. Il faut cependant se méfier de Grecs bras chargés de de cadeaux, car cela m'a mis à portée de tir de 24 guerriers avec arc. Fort heureusement ils n'avaient pas eu le temps de préparer leurs armes, car les tirs qui ont suivi n'ont fait tomber qu'un chevalier.
Tandis qu'une unité de kavallarioi appuyée par les redoutables Turcs (mercenaires "Cavaliers Orientaux") menaçaient mon flanc gauche, tenu par une unité de lanciers, je luttais pour sortir du terrain accidenté qui encombrait le centre du champ de bataille. Mes chevaliers ont essuyé des pertes supplémentaires et j'ai décidé de les replier auprès du Seigneur, pour lui servir de gardes de corps, et engager la deuxième unité. Elle fut promptement chargée par la deuxième unité de kavallarioi de mon adversaire, mais malgré Kontos et Stratégos j'ai fini par avoir le dessus.
Kavallarioi contre Chevaliers |
Peut-être un peu trop impatiente, ou bien craignant que je rabatte mon centre vers mon aile gauche, l'Impératrice Zoé a sorti ses archers du champ où ils se réfugiaient. La bataille s'est soudain accélérée, avec des volées de flèches suivies par la charge de mes chevaliers. Garde a dévié leur charge mais je l'avais prévu, et Dex Aïe a permis à mon Seigneur de charger de façon avantagée le Seigneur Byzantin. Ce dernier mordit la poussière ! En revanche, mon Seigneur était maintenant épuisé, et mes chevaliers aussi. De surcroît, les chevaliers entamés qui aurait dû écraser une unité adverse puis servir à nouveau de gardes de corps pour mon Seigneur venaient de mourir atrocement.
Les patrons s'affrontent... |
L'arrivée des mercenaires Turcs dans mon dos - ceux-ci ayant parcouru l'intégralité du champ de bataille - changeait aussi la donne. Ceux-ci sont redoutables : leur arc composite leur permet d'activer pour un tir gratuit sans fatigue, il suffit qu'une cible soit à proximité; ensuite ils se déplacent très vite et ils tirent à nouveau. Mes arbalétriers ont été malmenés par leurs yeux d'aigle.
Behind you... |
Advint ce qui devait advenir lorsque mon Seigneur épuisé, privé de gardes de corps, tomba sous les traits ennemis au 6ème tour. Damned...
La bataille s'est achevée...au décompte des points de massacre, Zoé en marque 21 et moi...24 ! Juste de quoi réclamer la victoire. Dex Aïe en effet !
Nous avons adoré et d'autres parties de Saga sont à prévoir. Les Byzantins sont un adversaire très intéressant pour les Normands, qui ne peuvent se contenter de s'appuyer uniquement sur leur chevalerie. Au contraire, l'infanterie devient un appui précieux pour aller chercher les Skutatoi ennemi, qui cherchent évidemment le terrain accidenté. Quant aux Byzantins, leur tirs sont redoutables, et il faut bien avouer que Zoé n'a pas eu les meilleurs dés, heureusement pour moi. Car avec seulement 4 dés Saga (2 pour Barrage, 1 pour réactiver la grosse unité de 12 Skutatoi pour un 2ème tir, un tir gratuit pour les Turcs, suivi d'1 dé pour un mouvement et un deuxième tir), les Byzantins peuvent bombarder leurs adversaires avec 26 dés. Statistiquement, cela suffit pour annihiler une unité de 6 chevaliers...par tour !
Après la bataille, ma fille m'a dit "ce serait bien papa que tu peignes plein d'armées pour jouer à Saga". Quoi demander de plus : )
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