Carthage ouvre ses coffres à nouveau, avec une Forte Proposition pour tenter de s'assurer la fidélité des mercenaires pour les campagnes de cette année.
Pyrrhus fait jouer sa réputation, en tant que Neveu d'Alexandre le Grand, ce qui empêchera que les Carthaginois puissent venir l'assiéger à Henna. Il doit gagner assez de temps pour ramener Milon en Sicile.
Pyrrhus pourrait être bientôt aux abois, avec son Hubris à seulement 7, les cités grecques de Sicile grommèlent contre leur supposé sauveur. C'est ainsi que le consul Clepsina quitte Paestum à la tête de ses légions, en direction de Heraclea. Alexandre II ne reste pas coi et quitte la ville pour s'opposer à son avance. Une nouvelle bataille a lieu dans les collines de Lucania.
La bataille a été gérée avec le système de campagne; le résultat était une véritable victoire pyrrhique car si Alexandre repousse son adversaire, il perd les derniers éléphants de son père.
Grâce à la flotte épirote ancrée dans le détroit de Messine, et une marche forcée contre laquelle les Campaniens de Rhegium n'osent intervenir, Milon rejoint son père à Henna. En revanche la flotte carthaginoise s'approche de son rival, pour couper ce pont vital tandis que les Carthaginois se concentrent et se renforcent à Agrigente sous le commandement de l'un des Barcides.
Pyrrhus décide de jouer le tout pour le tout, et après un dernier appel à la générosité de ses alliés siciliens, parvient à Agrigente à marche forcée. Les deux immenses armées, presque 100.000 hommes au total, s'affrontent à quelques ligues des murailles de la ville.
Si Pyrrhus vainc, il est fort probable que la Sicile tombe rapidement entre ses mains, ce qui, avec le contrôle plutôt assuré de Tarente, lui apportera la victoire. Une défaite, en revanche, devrait surement sonner le glas de ses ambitions siciliennes et peut-être même menacer Syracuse.
Bataille de la Vallée du Lykos, juin -276
L'affrontement a lieu dans la Campagne. Les deux camps sont agressifs dans leurs approches, mais au final c'est Pyrrhus qui emporte ce jeu et attaque, avec l'avantage tactique associé (jouer automatiquement le premier). Barca est sur le défensif, et sans avantage tactique (pas de choix dans le terrain obligatoire).
Epirotes (608 pts)
Moral : 36 (dont +1 Stratège)
Corps d'Avant Garde - Leander (Capitaine 4/2/1) - 16 pts
6 x Archers Crétois
2 x Cavaliers Légers Alliés
Corps Principal - Pyrrhus (Stratège 6/3/2/2) - 30 pts
6 x Phalanges Macédoniennes
1 x Phalange Grecque
5 x Campaniens
2 x Frondeurs des Baléares
2 x Tirailleur Grec
2 x Cavaliers Légers Alliés
Corps Secondaire - Milon (Commandant 5/3/2) - 20 pts
4 x Hoplites Grecs
4 x Peltastes
2 x Nobles Gaulois
2ème Corps Secondaire - Thoinon (Commandant 5/3/2) - 20 pts
3 x Hoplites Alliés
2 x Guerrier Celte
2 x Campaniens
3 x Cavaliers Légers Alliés
Corps d'Arrière-Garde - Demetrius (Commandant 5/3/2) - 20 pts
1 x Xystophore
5 x Cavaliers Lourds
Carthage (494 pts)
Moral : 32
Corps d'Avant Garde - Hasdrubal (Capitaine 4/2/1) - 16 pts
4 x Tirailleurs Numides
3 x Agrians
Corps Principal - Barca (Commandant 5/3/2) - 20 pts
5 x Celtibères
2 x Guerriers Celtes
2 x Tirailleurs Libyens
2 x Nobles Aguerris (Cavalerie Carthaginoise)
4 x Cavalier Aguerri
1 x Cavalier Gaulois
Corps Secondaire - Gisco (Commandant 5/3/2) - 20 pts
2 x Légion Africaine Vétéran
5 x Hoplites Alliés2 x Scutarii Ibère
4 x Bruttiens
2ème Corps Secondaire (Option : Contournement) - Bomilcar (Capitaine 4/2/1) - 16 pts
5 x Cavalier Gaulois
Corps de Réserve - Himilco (Chef 3/2) - 8 pts
4 x Cavalier Numide
Avec la petite rivière qui bordait son flanc gauche, dont les rives abritait un modeste village, et les nombreux cultures et bosquets dont celui-ci dépendait, le champ de bataille était étroit pour accueillir deux armées de cette dimension.
Sur le flanc gauche épirote, adossé à la rivière, un verger serait très contesté. Le centre était assez large pour accueillir la phalange de Pyrrhus, mais était surplombé par une colline sur laquelle se situait d'autres cultures. Une plantation fermait à son tour le flanc droit.
Pyrrhus avait reçu la nouvelle d'un contournement par un corps ennemi, sans doute de la cavalerie. La proximité de son campement à la rivière n'excluait pas une tentative de déborder par ce flanc-là.
Au 4ème tour, le verger était le lieu de combats féroces. L'infanterie bruttienne et les scutarii de Carthage aurait du bousculer les défenseurs campaniens, mais ces derniers avaient résisté vigoureusement. Cette résistance a bloqué l'avancée des hoplites alliés de Carthage.
Les difficultés du terrain ont fait que Barca concentrait toute son attention à sa cavalerie, d'autant qu'il lu a fallu détacher l'élite carthaginoise pour contenir un débordement de la cavalerie légère adverse sur son flanc gauche, et qui menaçait sinon le campement.
Sans ordres, la masse des celtibères qui formaient le centre de l'armée carthaginoise ont avancé sus l'ennemi, les décrochant des hoplites qui peinaient à suivre.
Sur la colline qui surplombait le champ de bataille, les Carthaginois prenaient l'avantage, mais la présence d'infanterie campanienne, très avancée et sur leur flanc, allait poser de grandes difficultés. De surcroît, le corps de cavalerie de renfort, très attendu, était à l'évidence embourbée dans les cultures hors champ de vision.
Assez rapidement, au 5ème tour, la situation sur la colline a été inversée, avec les troupes de Barca dorénavant acculées.
Au centre, les Ibères ont impacté les lignes adverses avec fracas, mais sans pouvoir prendre le dessus. Sans renforts à proximité, leur flanc serait bientôt menacé par l'aile droite de la phalange épirote.
Au 5ème tour Carthaginois, les renforts arrivaient enfin...mais n'ont pas pu atteindre leurs cibles.
L'effondrement carthaginois s'est produit au 6ème tour épirote (35 points de démoralisation pour un seuil à 33).
Pyrrhus, à 33 points de démoralisation sur 36, a remporté son pari...le chemin vers Lilybée était ouvert et il ne lui restait que de s'emparer des fruits de sa victoire !
Une bataille passionnante, de très grande taille. Des choix de déploiement, comme pour les carthaginois de dégarnir leur flanc gauche et devoir appuyer leur droit sur la rivière faute de place, des actions d'éclat - le triple mouvement de la cavalerie légère épirote sur le flanc droit, l'infiltration du corps d'avant-garde au-delà de la rivière, la défense acharnée du verger - et des difficultés de commandement qui ont laissé les celtibères exprimer leur témérité, ont été les clés de la victoire de Pyrrhus.
Les épirotes ont perdu 79 pts d'infanterie (3 pions "Pyrrhus Imperator") et 39 pts de cavalerie (1 pion). Barca a perdu 106 pts d'infanterie (4 pions) et 59 pts de cavalerie (2 pions), et 2 pions supplémentaires dans les poursuites. Il s'est renfermé dans Lilybée avec les bribes de sa force.
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