Eté -279

Pyrrhus rallie Paestum et Heraclea, afin de disposer du port de Heraclea.

Carthage conclut avec Rome une Alliance Navale afin que la flotte punique puisse de déplacer sur toute la carte.

Les Samnites augmentent à 6 leur puissance.

La flotte épirote emmène Alexandre II à Héraclea, tandis que la flotte punique transporte Hamical Barca à Mont Eryx.

Les envoyés de Hellenus font sortir les hoplites de Héraclea dans la plaine avoisinante, où Alexandre II les attend.

Gisco marche sur Agrigente, où il opère la jonction avec les troupes carthaginoises et grecques présentes.

Alexandre II opère une marche forcée à travers la Lucania, qu'il ravage (faisant baisser l'Hybris à 14).  Arrivant devant Capoue, il engage les troupes du Consul Decius Mus.

Bataille d'Atena Lucana, juin -279

Les deux armées choisissent d'Attaquer, et finalement c'est Rome qui surprend son adversaire en s'emparant de l'initiative.  Les Epirotes ne disposent pas de bonus stratégique défensif.

Le paysage est Campagne.

 

Epirotes (429 pts)

Moral : 17

Corps d'Avant-Garde - Eusebius (Commandant 5/3/2) - 20 pts

8 x Cavalier Léger Allié

 

Corps Principal - Alexandre d'Epire (Commandant 5/3/2) - 20 pts

4 x Phalanges Macédoniennes 

1 x Éléphant Séleucide

3 x Cavalier Léger Allié 

2 x Archers Crétois

3 x Tirailleurs Grecs

 

Corps Secondaire - Alcétas  (Commandant 5/3/2) - 20 pts

2 x Phalanges Macédoniennes

1 x Phalanges Grecques

2 x Hoplites Alliés

1 x Xystophore

2 x Cavalier Lourd 

2 x Archers Crétois

3 x Tirailleurs Grecs

 

Corps Caché de Réserve -  Arymbas   (Capitaine 4/2/1) - 16 pts

4 x Cavalier Lourd

 

Pour cette bataille, la capacité "Panique les Montés" des éléphants épirotes s'appliquent à toutes les unités adverses, infanterie comprise

Rome (361 pts)

Moral : 26 

Camp Fortifié

 

Corps d'Avant Garde -  Junius Brutus Scaeva (Chef 3/2) - 8 pts

6 x Vélite Vétéran

 

Corps Principal - Consul Decius Mus (Commandant 5/3/2) - 20 pts

3 x Peltastes (Hastati)

6 x Triarii Alliés (Principes) 

2 x Triarii Vétéran (Triarii)

2 x Cavaliers Romains

Corps Secondaire - Aemilius Barbula (Commandant 5/3/2) - 20 pts

3 x Peltastes (Hastati)

2 x Campaniens

4 x Socii Latins

2 x Extraordinarii Italiens

2 x Nobles Gaulois

 

 

Compte-rendu

La légion romaine s'est déployée au centre-gauche, appuyée sur ses flancs par la moitié des hastati et la cavalerie romaine.  L'autre moitié des hastati s'est vu confier la mission d'investir les vergers au centre.  Le centre-droit a été confié aux alliés italiens.  A droite se sont ramassés les vélites, et deux escadrons de cavalerie gauloise.

Le verger central a scindé en deux la ligne épirote, rendant vulnérable les phalanges macédoniennes placées à sa gauche.  Les éléphants ont traversé le verger, ou l'infanterie légère épirote et crétoise était déjà bien avancée.  Le centre était tenu par des phalanges macédoniennes, ainsi des hoplites et phalanges grecs, appuyés par une réserve de cavalerie lourde.  A droite la cavalerie tarentine était présente en grand nombre.

Vue du côté épirote

Si la cavalerie gauloise croyait fondre sur la phalange macédonienne, elle a été surprise par l'arrivée dans ce secteur de la réserve de cavalerie lourde.  A droite, la cavalerie tarentine a escarmouché contre les hastati, lui causant beaucoup de dégâts tandis que les tirs de pila sont restés peu efficaces.

A la fin du 3ème tour les hastati sur le flanc gauche étaient en mauvaise posture, et la cavalerie grecque débouchait sans grande opposition au centre, ce qui a obligé le Consul Decius Mus a engager les principes sans plus attendre.  Effrayés par les éléphants, les hastati ne pouvaient attaquer efficacement le verger, laissant les socii italiens sans appui face aux phalanges macédoniennes et donc sans autre choix que de replier (assister en cela par leur propre peur des éléphants).

Au 4ème tour, le choc de la légion contre la phalange tourna à l'avantage des grecs, ce qui était par ailleurs inévitable : c'est à l'usure que la légion pouvait, en revanche, triompher.  Malheureusement pour elle, la trop nombreuse cavalerie sur son flanc, ainsi qu'un véritable carnage au centre de la ligne [deux résultats égalité + carnage, ndlr] ne lui a pas laissé le temps.

Le glas a sonné pour l'armée romaine après 5 tours de combat, avec 26 pertes sur 26.  Les grecs d'Alexandre d'Epire n'ont perdu que 10 sur 17 *.

* ndlr : pour cette bataille, j'ai utilisé une adaptation de la règle, pour ignorer le point de démoralisation d'une unité qui a encore 4 points de cohésion ou plus.  Cela rend les unités d'infanterie lourde bien plus intéressantes et je conserverai cette modification pour la campagne; sinon, les épirotes étaient à 15 pertes sur 17.

Effets de campagne

Rome a perdu 105 pts d'infanterie, et élimine donc 4 unités.

Epire n'a perdu que 6 pts d'infanterie et 19 pts de cavalerie, aucune unité n'est donc éliminée.

Défaite, Rome perd d'autres légionnaires dans la poursuite; au final, c'est l'armée entière de Decius Mus, mis à part une poignée de principes, qui est massacrée à Atena Lucana.  Il replie derrière les murs de Capoue.

 

 

 

Hamical Barca entreprend une marche forcée jusqu'à Messena, qu'il assiège et prend suite à d'âpres combats et de lourdes pertes.

Avec la célérité pour laquelle il est célèbre, Pyrrhus arrive en Samnium, désireux de rallier à lui les tribus samnites.

Tandis que Decius Mus reste à Capoue, son co-Consul, Saverio quitte Rome.  En route, il reçoit des renforts campaniens dispatchés par Mus.  Il décide d'éviter l'affrontement direct avec le roi d'Epire, et s'attaquer plutôt à son fils, Alexandre.  La ville de Rome n'est pas sans défense, car de nouvelles levées s'entraînent déjà sur le Champ de Mars [il est prévu que Rome joue l'événement "Nous sommes légion" au début du tour d'hiver].

Bataille des Berges du Volturno, juillet -279

Dans un paysage de Campagne aux abords du Volturno, les deux armées essaient de prendre l'initiative d'Attaquer, mais c'est à nouveau Rome qui prend les devants, avec le bonus tactique lui assurant de jouer le premier.  Les Epirotes, surpris, n'ont pas de bonus stratégique défensif.

Epirotes (429 pts)

Moral : 17

Corps d'Avant-Garde - Eusebius (Commandant 5/3/2) - 20 pts

4 x Cavalier Léger Allié

 

Corps Principal - Alexandre d'Epire (Commandant 5/3/2) - 20 pts

3 x Phalanges Macédoniennes 

1 x Phalanges Grecques

1 x Éléphant Séleucide

2 x Cavalier Lourd 

3 x Cavalier Léger Allié 

2 x Archers Crétois

3 x Tirailleurs Grecs

 

Corps Secondaire - Alcétas  (Commandant 5/3/2) - 20 pts

3 x Phalanges Macédoniennes

2 x Hoplites Alliés

2 x Cavalier Lourd

4 x Cavalier Léger Allié

2 x Archers Crétois

3 x Tirailleurs Grecs

 

Corps Caché de Réserve -  Arymbas   (Capitaine 4/2/1) - 16 pts

1 x Xystophore

2 x Cavalier Lourd

 

Pour cette bataille, la capacité "Panique les Montés" des éléphants épirotes ne s'appliquent plus qu'aux montés adverses; mais n'importe quelle unité ennemie au contact d'un éléphant perd 1 point de résistance.

Rome (384 pts)

Moral : 27

Camp Fortifié

 

Corps d'Avant Garde -  Caratodius (Chef 3/2) - 8 pts

3 x Vélite Allié (Jeunes Celtes)

2 x Nobles Gaulois

 

Corps Principal - Consul P. Sulpicius Saverio (Commandant 5/3/2) - 20 pts

3 x Peltastes (Hastati)

3 x Triarii Alliés (Principes) 

1 x Triarii Vétéran (Triarii)

3 x Vélite Vétéran

2 x Cavaliers Romains

 

Corps Secondaire - Valerius Lavinus (Capitaine 4/2/1) - 16 pts

3 x Peltastes (Hastati)

3 x Triarii Alliés (Principes)

1 x Triarii Vétéran (Triarii) 

3 x Vélite Vétéran

2 x Campaniens 

 

Corps d'Arrière Garde - Aemilius Sempronius (Capitaine 4/2/1) - 16 pts

2 x Extraordinarii Italiens

4 x Socii Latins

1 x Equites Socii

 

 

Compte-rendu

Après leur première rencontre avec les phalanges macédoniennes, les consuls romains ont adopté leur tactiques.  D'abord, en choisissant un terrain bien plus encaissé, avec un plan d'eau au plein milieu de la zone de déploiement adverse, et des vergers et plantations sur une aile.

L'armée d'Alexandre s'est scindée en deux au déploiement, la cavalerie placée devant afin de gagner du temps pour que les phalanges puissent avancer et se réunir.  C'était là une première erreur, de ne pas dédier de la cavalerie légère à escarmoucher dans les vergers.

L'armée romaine a déployé les légions au centre, avec ordre de ne pas engager précipitamment l'adversaire, le temps de gagner la bataille de cavalerie sur l'aile gauche et investir le verger à droite.

A la fin du 1er tour : les Samnites investissent le verger

Le déploiement grec est gêné par le terrain encaissé

Les phalanges de l'aile droite tiennent les hauteurs

Sur l'aile droite, les manœuvres des Campaniens et des autres alliés italiens, ainsi que la résistance frontale des extraordinarii, n'a pas permis à la cavalerie grecque de percer.  Elle est devenue un obstacle à l'avancée de la phalange, avant de finalement succomber.  Sur l'autre aile, la cavalerie romaine et grecque renversa son adversaire.  Il fallait toute l'énergie du corps de réserve, arrivé sur cette partie du champ de bataille, pour éviter aux romains de prendre le camp d'Alexandre.

Fin du 3ème tour, l'aile gauche grec est sur le défensif

Les épirotes descendent de la colline, mais les pertes de cavalerie sont déjà lourdes

Au 5ème tour, Rome a senti la victoire proche et a engagé toutes ses forces.  Le choix était judicieux, que leur offensive provoqua l'effondrement de l'armée adverse (avec 19 pertes sur 18).  Les Romains étaient alors à 21 pertes sur 27.

Les Epirotes ont payé cher leur manque d'infanterie moyenne, l'erreur de ne pas avoir investi le vignoble avec la cavalerie légère en escarmouche, la parcellisation de leur cavalerie, et le mauvais placement de leur éléphant.  Rome, au contraire, a utilisé son infanterie moyenne astucieusement, pour maintenir une pression sans céder à la témérité.  Le seul choc frontal entre principes et phalange a rappelé, cependant, à quel point il est essentiel de prendre les flancs de la phalange pour avoir une chance de survivre.

Effets de campagne

Rome a perdu 24 pts d'infanterie et 6 pts de cavalerie, et n'enregistre donc pas de pertes pour la campagne.

Alexandre n'a perdu qu'une phalange, pour 19 pts d'infanterie, mais sa cavalerie a payé un lourd tribut, avec 75 pts perdus, ce qui lui fait perdre tous ses montés.  Dans la poursuite, les phalanges perdent des milliers d'hommes, et l'infanterie légère qui essaie de couvrir leur repli est submergée.  La massacre ne s'arrête que lorsque Alexandre sème les poursuivants dans les collines de Lucania.